SORTIES depuis 2013

2022

PLOUËR-SUR-RANCE : 8 octobre 2022
Après les vastes étendues de la baie du Mont-Saint-Michel , cette sortie nous a permis de retrouver les bords de Rance et la campagne de Plouër-sur-Rance.
Gérard nous a proposé un circuit de 8,5 km que vous pouvez découvrir ci-dessous.
Quelques difficultés étaient à prévoir : escaliers en mauvais état en début de parcours, dénivelés, mais le retour au calme était au RV dans la campagne.

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LE BANC DES HERMELLES / Baie du Mont Saint Michel : 27 août 2022
Ce samedi restera une date inoubliable pour les 34 privilégiés qui ont participé à la sortie en baie du Mont-Saint-Michel, des herbus au banc des Hermelles.
Des conditions météorologiques parfaites, une guide très compétente et agréable, des participants très joyeux et quelques belles glissades sans conséquence… une très belle journée !
Un grand merci à Bernard Goguel qui a la gentillesse de nous adresser un compte-rendu très documenté et agrémenté de superbes photos.

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LES EBIHIENS – SAINT JACUT DE LA MER : 2 juillet 2022
Beau succès pour cette sortie sous le soleil, animée par Jean Paul

Toute l’équipe des ACR 35 a proposé une balade entre « Terre et Mer » pour un aller et retour à l’Ile des Ebihens, sortie accessible à tous, distance maxi 6 Km.
Lors de la traversée nous avions à marcher, par endroits, dans l’eau de mer : nu-pieds ou avec des chaussures légères ou usagées qui protégeaient du picotement du sable coquillier. Pour certains, un bâton pouvait aider à circuler dans les rochers sur de très courts tronçons. Sur sentier le type basket suffisait.
Responsables :
de la météo : Patrice, notre Président
de la température de l’eau : Claire-Lise
du parcours : Jean-Paul
La dernière fois que nous avions effectué cette sortie c’était le 1er septembre 2011, il y a déjà 11 ans ! Annoncée dans la presse nous nous étions retrouvé une centaine !!!

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POINTE DE CANCAVAL – BORD DE RANCE : 14 mai 2022

Une randonnée de 6 à 7 Km en bord de Rance, sur la commune de Pleurtuit avec une légère intrusion en lisière sud de La Richardais.Outre la découverte ou redécouverte du patrimoine local, la flore du moment et les pittoresques paysages, nous avons pu constater les travaux effectués par les services de l’état, suite aux observations de notre association. Peut-être aurons-nous d’autres propositions à formuler ?
La balade était accessible à tous, seule la montée vers Cancaval se méritait, mais grâce à nos bonnes chaussures, notre bâton de marche et notre bonne volonté légendaire nous ne nous en sommes pas rendu compte !


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COMBOURG le 30 avril 2022 : “A l’ombre de Chateaubriand”

Le matin, visite guidée du Château, l’histoire et l’enfance de François-René de Chateaubriand par Pauline Langlais, guide-conférencière.
Pour le déjeuner, pique-nique tiré du sac dans le parc du château.
L’après-midi, promenade autour du lac Tranquille commentée par Marylène Conan ; seront évoquées quelques étapes marquantes de la vie de l’écrivain :
– voyage en Amérique
– considérations sur la révolution
– exil en Angleterre
– romantisme…
Le pot de l’amitié a clôturé cette journée.

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Dinard

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Le samedi 5 mars 2022 nous avons marché à Dinard, en empruntant le sentier littoral, la digue et sommes revenus par les villas classées.
Renaud Blaise nous a guidé et nous a fait découvrir ou redécouvrir l’histoire de cette station balnéaire.

Vous pouvez retrouver le détail de cette sortie en cliquant sur ce lien : Sortie Dinard 2022

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Visite de la Malouinière de la Ville Bague

20 novembre 2021 sur inscription avant le 17 novembre
auprès des ACR35 (acr.35@orange.fr)

La prochaine sortie est prévue à Saint Coulomb avec la formidable opportunité, à l’initiative de Philippe Jaquier, pour les adhérents des ACR35, de visiter la Malouinière de la Ville Bague dont l’entrée vous sera offerte.

En préambule vous pouvez ouvrir le lien suivant :
http://www.la-ville-bague.com/

Qui n’a pas envie de connaître l’origine des expressions :
“ne pas y aller avec le dos de la cuillère” ou “il est midi, heure pétante” ?
La visite guidée dure environ 1h30.
Nous vous proposons un court circuit, plat, du parking du Phare, en passant devant la Malouinière de la Motte aux chauff, vous apercevrez le Fort Duguesclin et rejoindrez la Ville Bague.

Nous vous retrouverons le samedi 20 novembre 2021 à 13h45 au parking du Phare de Saint Coulomb.
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Samedi 16 octobre 2021 : polder de Ploubalay

Depuis quelques années la mer reprend possession du polder de Ploubalay. Pour des raisons qui furent expliquées pendant la visite, il a été décidé de ne plus entretenir certaines digues. La visite a permis de comprendre l’évolution du polder sur plusieurs siècles et les projets envisagés. Bernard Goguel, ingénieur hydrographe, nous a expliqué comment la mer sape progressivement la digue.

La sortie du samedi 16 octobre au départ de Ploubalay a longé le polder éponyme pour y voir les
effets du retour de la mer, puis suivi la rive gauche du Floubalay (limite Sud de la commune de
Lancieux) et le pied extérieur de la digue jusqu’à proximité de la brèche.
Nous étions nombreux pour fêter la victoire judiciaire pour le respect de la servitude de passage du
sentier littoral à Saint-Briac, et profiter du beau temps. Bernard Goguel, ingénieur hydraulicien, nous
a d’abord présenté le contexte :

  • accumulation de sédiments fins venus de la mer, et développement des surfaces d’herbus (le
    schorre, ou prés salés) dans la baie de Lancieux,
  • poldérisation d’une partie de ces surfaces par construction de digues du 16è au 19è siècle,
  • acquisition par le Conservatoire du Littoral, et décision de ne pas engager de travaux lourds de
    réhabilitation de la digue vieillissante, mais de laisser la mer reprendre ses droits : le polder de
    Ploubalay est l’un des 10 territoires pilotes du projet adapto, vers une gestion souple du trait de
    côte (voir : https://www.lifeadapto.eu),
  • étant observé que le grand polder du Drouet, 190 ha au sud de la route D768 (cf. illustration),
    n’est pas concerné par ce projet vu l’enjeu fort de conservation de cette route. Combien
    d’automobilistes savent que cette route passe, en son point bas, sur un ouvrage équipé de 6
    clapets de 1 m2, permettant l’écoulement des eaux du Drouet mais bloquant les hautes mers ?
    

En quelques mots ont été évoquées la stratégie nationale de gestion du trait de côte (depuis 2012,
voir GéoLittoral), et sa déclinaison au niveau départemental. Ici, le Conservatoire a engagé une
concertation avec plusieurs acteurs du territoire dans “une approche prospective à l’horizon 2050”,
et 3 options face à la montée du niveau de la mer : Subir, Résister, ou s’Adapter.
En moins d’1 km de marche vers l’Ouest depuis le cimetière, nous sommes arrivés en vue du polder
avec, au loin, la brèche qui était apparue en mai 2020. Cette brèche s’est élargie en quelques mois
jusqu’à une douzaine de mètres sans creuser plus que les 2 m de hauteur de la digue au-dessus de la
piste à son pied côté mer (piste bordant et dominant très légèrement les herbus).

Fin mars 2021 le seuil dur tenait encore, la largeur de la brèche était passée à 24 m. Le seuil a lâché le
27 avril, un large et profond chenal s’est alors immédiatement creusé sous les herbus, dans les sols
fins érodables (tangue) constituant la fondation de la digue.
La mer était loin durant notre visite (coeff 59, PM 17h17 à 10,06 m… à comparer à la cote marine de
la piste estimée avoisiner +12,10), et le polder quasi vide ; mais très boueux, vaseux, avec des sols
remaniés instables, et d’accès interdit. Très instructif de voir, aisément lisible dans le paysage et sur
la végétation, les traces grises ou blanchâtres des dernières marées hautes : dépôts de sédiments
fins, et effets du sel. Les scientifiques en charge du suivi de ce bouleversement ont déjà noté
l’apparition rapide de plantes halophiles (salicorne).

Nous avons contourné l’ancien polder en cours de re-maritimisation = « marais », par le Nord

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La brèche était visible au loin, avec au premier plan le polder devenu “marais” impraticable :

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Le sentier remonte un peu avant de rejoindre le ruisseau de Floubalay…

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Et nous voici longeant la digue, côté mer (on voit ici l’un des exutoires de drainage du polder, tombé
en désuétude depuis que la décision a été prise de laisser revenir la mer) :


Il est facile de monter sur la digue, pour voir le polder (désormais « marais ») passé en gris :


La piste est coupée, emportée, effondrée, mieux vaut ne pas trop s’approcher…


Très large et profond chenal :

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Vue prise vers le Nord, le 2 décembre 2020 : la piste tient encore, une fosse d’érosion s’est
développée à l’arrivée de l’eau qui chute dans le fossé de drainage du polder.


Même vue, le 2 mai 2011 après ouverture du chenal profond :


Nous rebroussons chemins, puis suivrons la rive gauche du Floubalay jusqu’à Ploubalay.

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Attention : ne pas répéter ce genre de visite sans prendre garde aux heures et hauteurs de marées,
sous peine de se trouver piégé par la montée de la mer. Les flancs de la brèche sont dangereux, car
en limite de stabilité : susceptibles de s’effondrer à tout instant, et/ou d’être emportés pas les
courants de marées.
Note : les cotes marines, comptées au-dessus du zéro hydrographique (ou zéro des cartes marines),
sont ici, pour la zone de Saint-Malo, supérieures aux cotes terrestres (NGF) de 6,289 m.

Vue aérienne vers le Sud, le 21 mai 2021 (photo A Collin, EPHE pour CdL) : polder ou marais de
Ploubalay à gauche, herbus (schorre) côté mer à droite, avec un gabion de chasseurs de gibier d’eau
pas loin du nouveau chenal à marée. Les creusements dans la tangue se développent au jusant (lors
du vidage du polder), par érosions régressives des canaux de drainage. Un large canal collecteur de
drainage, ancienne zone d’emprunt des matériaux du corps de la digue, jouxte celle-ci à son pied
côté polder (et lui donnait de ce côté une hauteur de 3 à 4 m, au lieu de 2 m au-dessus du schorre).


Digue côté mer très endommagée, dans la zone où s’est ouverte la brèche (photo BG mai 2020) :

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Plus loin au Sud, perré de protection intact ; mais risque de submersion faute de marge en hauteur :

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Vue aérienne du polder inondé en PM coeff 108 (cote marine 12,88) le 8 octobre 2011
Photo Régie Vidéo Bretagne pour la mairie de Beaussais


Capture d’écran vidéo :
https://www.facebook.com/groups/1646869545551179/permalink/2944153705822750/?sfnsn=scw
Vues du polder inondé le même jour (08.10.2011, à 9h11) par Jean-Paul Vidal :

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CHAPELLE STE ANNE : CHERRUEIX-ST BROLADRE

La sortie du samedi 28 août 2021 au départ de la Chapelle Sainte Anne était animée par Jean-Paul et Patrice. Gérard vous en retrace ci-dessous les meilleurs moments.
Vous pouvez retrouver le programme en pièce jointe.

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Par un temps ensoleillé, une cinquantaine d’adhérents a participé à cette balade de 6,7 km en direction du Mont St Michel dans un paysage fortement marqué par l’homme et la nature. Ce fut l’occasion de rendre hommage à Chantal Bonnot, notre regrettée trésorière, scientifique de renom, qui avait animé une sortie dans ce secteur voilà quelques années.

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La nature autour de la chapelle Ste Anne
Nous sommes sur un site géologiquement très ancien. Le substratum sous nos pieds et les massifs granitiques que nous voyons (Massif de St Broladre, Carolles) sont formés d’un socle précambrien, début du primaire datant de plus de 550 millions d’années. Aucune trace de l’activité géologique du secondaire ni du tertiaire. En revanche le quaternaire (1,8 million d’années) est bien présent. C’est en effet au quaternaire que se dessinent les paysages actuels caractérisés par une succession de périodes de glaciations et de périodes au climat plus tempéré.
Il y a 20 000 ans au plus fort de la dernière glaciation le nord de l’Europe était couvert d’une calotte glaciaire jusqu’à Berlin, Londres et le nord de la France. Le niveau de la mer était 120 m  en dessous du niveau actuel. Entre l’Angleterre et nous, pas de mer, mais un fleuve central captant les eaux de la Tamise et de la Seine débouchant au large d’Ouessant. Des paysages de permafrost et de toundra.
La configuration actuelle de la baie résulte de la remontée du niveau de la mer liée à la dernière déglaciation de -18 000 à -10 000 ans entrainant une remontée très rapide du niveau de la mer de -120 à -10 m puis il y a 6 000 ans le niveau remonte au niveau actuel.
Cette remontée du niveau marin s’accompagne de vastes remaniements de dépôts marins et fluviatiles qui comblent les fonds de baie donnant naissance au marais de Dol  (marais blanc : sédiments marins, marais noir : sédiments fluviatiles). Des cordons littoraux se mettent en place sur lesquels pousse une végétation d’herbus permettant l’installation de l’homme : au Xème siècle naissent les villages côtiers de Cherrueix et Hirel.

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Pour protéger ces populations et gagner des terres inondables, on construit une digue : la digue Ste Anne entre Château Richeux et la chapelle Ste Anne. Nous sommes ici au point le plus oriental de la digue car au-delà les divagations du Couesnon empêchaient l’édification de cordons littoraux et détruisaient tout essai d’endiguement.
On a du mal à imaginer aujourd’hui que le Couesnon divaguait sur plus de 4 kms entre Ste Anne, le Mont St Michel et la Sée et la Sélune, les 2 fleuves normands de la partie estuarienne de la baie. C’est pourquoi, pour protéger le marais de Dol dans sa partie Est, la digue Ste Anne s’éloigne de la mer pour se rapprocher de St Broladre. C’est actuellement la voie verte que nous emprunterons au retour.

La chapelle Ste Anne
A été construite dès le XIème siècle à l’emplacement où la digue s’enfonce vers St Broladre pour confier à la mère de Marie la protection des terres gagnées sur la mer. En 1630, la chapelle est elle-même victime d’une inondation et reconstruite à la fin du XVIIème. Le clocheton, le campanile et l’autel sont datés de 1687. C’est un lieu de pèlerinage : chaque année, le dernier dimanche de juillet, se déroule le pardon de Ste Anne avec messe et procession sur la digue de la statue en bois de Ste Anne. De nos jours la chapelle est ouverte pour des expositions (peinture, photo et autre). Elle fait partie du grand site national de la Baie du Mont St Michel.

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La réhabilitation du site
À l’arrière de la digue s’est développé un marais arrière dunaire qui était devenu dans les années soixante un dépotoir où s’entassaient les déchets ménagers, les carcasses de voiture, les machines à laver… En 2005, le département a réalisé des travaux de réhabilitation du site et aménagé l’espace en faveur de l’accueil des touristes et de la nature, créant 2 pièces d’eau qui s’avèrent très favorables aux amphibiens, aux libellules et à l’avifaune (grèbes castagneux, canards, foulques).

La borne géodésique
C’est un repère qui marque l’emplacement d’un point dont on connait précisément les coordonnées (latitude, longitude et altitude). Elle permet aux ingénieurs géographes d’élaborer les cartes d’état-major et les cartes IGN. Mais leur utilité a été fortement réduite par l’arrivée des photos aériennes et des satellites.

Les polders
Actuellement le Couesnon canalisé à partir de Pontorson coule vers le Nord. Autrefois il coulait vers le Nord-Ouest mettant nettement le Mont en Normandie.

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La création des polders à partir du milieu du XVIIIème siècle entre Ste Anne et le Mont a connu de nombreux échecs. Les digues rompaient les unes après les autres. Ce n’est donc qu’un siècle plus tard avec la canalisation du Couesnon en 1863 et la construction de la digue-route qu’on a réussi à poldériser par étape jusqu’en 1933 qui est la date de réalisation de la digue sur laquelle nous venons de marcher
En avant de cette digue, la nature poursuit son œuvre, marquée par l’amplitude des marées (14 mètres, le 3ème plus grand marnage du monde) dégageant un immense estran de 250 km2 entre la pointe du Grouin de Cancale et Champeaux (la slikke) qui accueille des milliers d’oiseaux sédentaires ou migrateurs, les pêcheurs à pied, la mytiliculture et l’ostréiculture. Plus proche de nous, les herbus (le schorre), zone de sédiments apportés par la mer, couverte d’une végétation halophile (salicorne, obione, pucinellie, spartine… mais aussi par le chiendent invasif). Ces prés salés accueillent les moutons et les chasseurs.
La chasse au gabion ouvre le 1er août et se termine fin janvier. Chaque chasseur de gabion partage une nuit par semaine avec 1 ou 2 autres. Ils posent des appelants, canards vivants attachés par une cordelette sur la mare, en fonction du vent et autres contraintes. Les canards attachés appellent leurs congénères qui les survolent et essayent de les faire se poser… Le chasseur de veille vise le ou les oiseaux d’eau qui se posent. (Patrick Contin).
Après quoi, nous rejoignons l’ancienne digue Ste Anne. Au passage, on longe les digues successives, les ruisseaux de drainage et découvrons les différents types de culture dans les champs. Nous nous arrêtons devant une ferme typique des polders

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Les fermes du polder
Les bâtiments ont tous la même disposition en U. Au fond les bâtiments d’habitation avec un étage, orientés au Sud, de part et d’autre des pièces centrales deux locaux : l’un pour la laiterie et l’autre qui fait office de cellier.
A l’Ouest et à l’Est de la cour un bâtiment pour le matériel agricole et un autre consacré à l’élevage. Au centre de la cour un réservoir d’eau car il fallait importer des hauteurs de Roz-sur-Couesnon une eau potable, non saumâtre. Ce plan est imposé lors des créations des exploitations aux XIXème et XXème siècles.
Actuellement 50 fermes sont en activités dans la baie (3050 ha) d’inégale importance entre 3 ha et 122 ha. La superficie moyenne est d’environ 40 ha avec une tendance à l’augmentation. Jusqu’aux années 1970, c’est la polyculture qui domine (céréales, plantes fourragères, élevage). Dans les années 1980, l’agriculture évolue on arrête l’élevage au profit du maïs et autres céréales tout en continuant la culture maraichère intensive (salades, carottes, betteraves, navets, oignons…)
Le sol des polders est particulièrement riche en nutriments permettant d’obtenir des rendements remarquables mais la culture a très vite épuisé les terres : on a donc mis en place la rotation des cultures et utilisé abondamment engrais et fongicides.

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La poldérisation
Les polders du Mont-Saint-Michel sont des polders d’endiguement du schorre. Dans un premier temps, on draine l’eau de mer qui recouvre le terrain (par gravité) puis on endigue le schorre. L’opération se fait par étapes successives. Une fois endigué, le schorre se transforme. On accélère le processus d’assèchement du sol par divers procédés : semis de plantes halophiles, creusement de rigoles qui permettent de retenir l’eau de pluie, levées de terrain. La construction de la digue insubmersible se fait avec les matériaux du pays : sédiments grossiers (sables et graviers), terre rapportée, galets. En baie du Mont- Saint-Michel les digues des polders sont très efficacement consolidées par des plantations de peupliers, dont les racines retiennent les matériaux meubles.

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POINTE DE LA VARDE ET N-D DES FLOTS

Les détails du parcours préparés par Gérard sont visibles ici.

Les Amis des Chemins de Ronde sont tout heureux en ce samedi 19 juin 2021 de se retrouver pour une balade sur le sentier littoral entre la pointe de la Varde et Notre Dame des Flots à Saint Malo. La COVID et les contraintes sanitaires ont perturbé pendant plusieurs mois nos possibilités de sorties. C’est donc avec grand plaisir que quarante-cinq adhérents affrontent les intempéries pour constater les évolutions du site sous la houlette de Gérard Prodhomme.


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La pointe de la Varde a fait l’objet d’aménagements importants au cours de ces dernières années. L’objectif est de valoriser les magnifiques paysages  en supprimant les verrues qui dénaturaient le site, en éliminant les végétaux exogènes et en déplaçant les stationnements des véhicules qui jusque-là cachaient la vue. Les participants constatent que la restauration naturelle porte déjà ses fruits, la vue est splendide, des cheminements doux sont en place. Il ne reste qu’à engager l’aménagement du fort d’Arboulé pour que cette zone Natura 2000 retrouve son éclat d’espace naturel à protéger.
La pluie redoutée arrive et c’est couverts de parapluie ou de capuchons que les Amis parcourent le sentier du littoral.

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Arrivé devant le Bénétin, chacun se remémore la manifestation de notre association en 2017 pour demander le passage sur la bande des trois mètres devant le restaurant. Un constat positif : le chemin s’est rapproché du bord de mer en contournant le Bénétin. Notre action n’a pas été inutile mais le compromis ne nous satisfait pas, la servitude de passage n’est pas respectée. Notre combat va donc se poursuivre.
  Devant la propriété Loisel, une mauvaise surprise nous attend. Alors qu’un accord provisoire avait été trouvé entre la mairie et les propriétaires pour qu’on puisse passer au droit de la résidence, on apprend que la famille menace de refermer le passage si un accord n’est pas trouvé avant fin juin pour un passage sur passerelle.
Les ACR n’y sont pas favorables car cela crée un précédent : tout propriétaire demandera que la servitude soit reportée sur le domaine public maritime. Ce n’est pas conforme à la loi. Aux dernières nouvelles, la mairie a accepté de financer la passerelle. Le chemin ne fermera donc pas. Ouf !
Sous une pluie battante, les courageux marcheurs atteignent la chapelle de Notre Dame des Flots.
Quelques mètres plus loin, ils découvrent qu’un nouveau sentier a été ouvert en novembre 2020, le chemin des pêcheurs qui permettaient aux habitants d’aller pêcher le lançon sur le goulet de l’anse de Rothéneuf.

La pluie intraitable nous oblige à réduire le parcours. Nous n’aurons donc pas le loisir de voir le site de l’anse du Lupin : nouveau chantier des ACR 35 qui étudient avec la sous-préfecture et les mairies de St Malo et de St Coulomb un nouveau tracé permettant de se rendre de Rothéneuf à l’île Besnard.
Un nouveau projet qui mobilisera notre énergie dans les mois à venir.

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oOo

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons pu marcher, le samedi 10 octobre 2020 autour de Quelmer – Le Val ès Bouillis, avec un départ à 14h.
Le circuit était préparé par notre ami Jean-Paul qui nous a régalés de ses commentaires éclairés. Le circuit et lieu de rendez-vous étaient précisés en suivant ce lien.
La situation actuelle nous a amènés à prendre et à respecter un certain nombre de consignes :
Inscription obligatoire,
– Port du masque obligatoire au départ et à chaque pose. Celui-ci pouvait être enlevé pendant la marche.
– Formation de petits groupes avec une distance de 50 m entre eux pendant les déplacements, 1 m à respecter entre les participants.

Lors de cette sortie, nous vous avons informés sur les dossiers en cours.

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Dans un premier temps nous avons découvert des lieux insolites, peu fréquentés et charmants du Val-ès-Bouillis puis, fidèles à notre vocation, nous sommes rentrés par le sentier littoral du bord de Rance avec, en fin de parcours, une remontée par le “Chemin des Amoureux”.

En voici quelques photos :







2021

Visite de la Malouinière de la Ville Bague

20 novembre 2021 sur inscription avant le 17 novembre
auprès des ACR35 (acr.35@orange.fr)

La prochaine sortie est prévue à Saint Coulomb avec la formidable opportunité, à l’initiative de Philippe Jaquier, pour les adhérents des ACR35, de visiter la Malouinière de la Ville Bague dont l’entrée vous sera offerte.

En préambule vous pouvez ouvrir le lien suivant :
http://www.la-ville-bague.com/

Qui n’a pas envie de connaître l’origine des expressions :
“ne pas y aller avec le dos de la cuillère” ou “il est midi, heure pétante” ?
La visite guidée dure environ 1h30.
Nous vous proposons un court circuit, plat, du parking du Phare, en passant devant la Malouinière de la Motte aux chauff, vous apercevrez le Fort Duguesclin et rejoindrez la Ville Bague.

Nous vous retrouverons le samedi 20 novembre 2021 à 13h45 au parking du Phare de Saint Coulomb.
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Samedi 16 octobre 2021 : polder de Ploubalay

Depuis quelques années la mer reprend possession du polder de Ploubalay. Pour des raisons qui furent expliquées pendant la visite, il a été décidé de ne plus entretenir certaines digues. La visite a permis de comprendre l’évolution du polder sur plusieurs siècles et les projets envisagés. Bernard Goguel, ingénieur hydrographe, nous a expliqué comment la mer sape progressivement la digue.

La sortie du samedi 16 octobre au départ de Ploubalay a longé le polder éponyme pour y voir les
effets du retour de la mer, puis suivi la rive gauche du Floubalay (limite Sud de la commune de
Lancieux) et le pied extérieur de la digue jusqu’à proximité de la brèche.
Nous étions nombreux pour fêter la victoire judiciaire pour le respect de la servitude de passage du
sentier littoral à Saint-Briac, et profiter du beau temps. Bernard Goguel, ingénieur hydraulicien, nous
a d’abord présenté le contexte :

  • accumulation de sédiments fins venus de la mer, et développement des surfaces d’herbus (le
    schorre, ou prés salés) dans la baie de Lancieux,
  • poldérisation d’une partie de ces surfaces par construction de digues du 16è au 19è siècle,
  • acquisition par le Conservatoire du Littoral, et décision de ne pas engager de travaux lourds de
    réhabilitation de la digue vieillissante, mais de laisser la mer reprendre ses droits : le polder de
    Ploubalay est l’un des 10 territoires pilotes du projet adapto, vers une gestion souple du trait de
    côte (voir : https://www.lifeadapto.eu),
  • étant observé que le grand polder du Drouet, 190 ha au sud de la route D768 (cf. illustration),
    n’est pas concerné par ce projet vu l’enjeu fort de conservation de cette route. Combien
    d’automobilistes savent que cette route passe, en son point bas, sur un ouvrage équipé de 6
    clapets de 1 m2, permettant l’écoulement des eaux du Drouet mais bloquant les hautes mers ?

En quelques mots ont été évoquées la stratégie nationale de gestion du trait de côte (depuis 2012,
voir GéoLittoral), et sa déclinaison au niveau départemental. Ici, le Conservatoire a engagé une
concertation avec plusieurs acteurs du territoire dans “une approche prospective à l’horizon 2050”,
et 3 options face à la montée du niveau de la mer : Subir, Résister, ou s’Adapter.
En moins d’1 km de marche vers l’Ouest depuis le cimetière, nous sommes arrivés en vue du polder
avec, au loin, la brèche qui était apparue en mai 2020. Cette brèche s’est élargie en quelques mois
jusqu’à une douzaine de mètres sans creuser plus que les 2 m de hauteur de la digue au-dessus de la
piste à son pied côté mer (piste bordant et dominant très légèrement les herbus).

Fin mars 2021 le seuil dur tenait encore, la largeur de la brèche était passée à 24 m. Le seuil a lâché le
27 avril, un large et profond chenal s’est alors immédiatement creusé sous les herbus, dans les sols
fins érodables (tangue) constituant la fondation de la digue.
La mer était loin durant notre visite (coeff 59, PM 17h17 à 10,06 m… à comparer à la cote marine de
la piste estimée avoisiner +12,10), et le polder quasi vide ; mais très boueux, vaseux, avec des sols
remaniés instables, et d’accès interdit. Très instructif de voir, aisément lisible dans le paysage et sur
la végétation, les traces grises ou blanchâtres des dernières marées hautes : dépôts de sédiments
fins, et effets du sel. Les scientifiques en charge du suivi de ce bouleversement ont déjà noté
l’apparition rapide de plantes halophiles (salicorne).

Nous avons contourné l’ancien polder en cours de re-maritimisation = « marais », par le Nord

La brèche était visible au loin, avec au premier plan le polder devenu “marais” impraticable :

Le sentier remonte un peu avant de rejoindre le ruisseau de Floubalay…

Et nous voici longeant la digue, côté mer (on voit ici l’un des exutoires de drainage du polder, tombé
en désuétude depuis que la décision a été prise de laisser revenir la mer) :


Il est facile de monter sur la digue, pour voir le polder (désormais « marais ») passé en gris :

La piste est coupée, emportée, effondrée, mieux vaut ne pas trop s’approcher…


Très large et profond chenal :

Vue prise vers le Nord, le 2 décembre 2020 : la piste tient encore, une fosse d’érosion s’est
développée à l’arrivée de l’eau qui chute dans le fossé de drainage du polder.


Même vue, le 2 mai 2011 après ouverture du chenal profond :


Nous rebroussons chemins, puis suivrons la rive gauche du Floubalay jusqu’à Ploubalay.

Attention : ne pas répéter ce genre de visite sans prendre garde aux heures et hauteurs de marées,
sous peine de se trouver piégé par la montée de la mer. Les flancs de la brèche sont dangereux, car
en limite de stabilité : susceptibles de s’effondrer à tout instant, et/ou d’être emportés pas les
courants de marées.
Note : les cotes marines, comptées au-dessus du zéro hydrographique (ou zéro des cartes marines),
sont ici, pour la zone de Saint-Malo, supérieures aux cotes terrestres (NGF) de 6,289 m.

Vue aérienne vers le Sud, le 21 mai 2021 (photo A Collin, EPHE pour CdL) : polder ou marais de
Ploubalay à gauche, herbus (schorre) côté mer à droite, avec un gabion de chasseurs de gibier d’eau
pas loin du nouveau chenal à marée. Les creusements dans la tangue se développent au jusant (lors
du vidage du polder), par érosions régressives des canaux de drainage. Un large canal collecteur de
drainage, ancienne zone d’emprunt des matériaux du corps de la digue, jouxte celle-ci à son pied
côté polder (et lui donnait de ce côté une hauteur de 3 à 4 m, au lieu de 2 m au-dessus du schorre).


Digue côté mer très endommagée, dans la zone où s’est ouverte la brèche (photo BG mai 2020) :

Plus loin au Sud, perré de protection intact ; mais risque de submersion faute de marge en hauteur :


Vue aérienne du polder inondé en PM coeff 108 (cote marine 12,88) le 8 octobre 2011
Photo Régie Vidéo Bretagne pour la mairie de Beaussais


Capture d’écran vidéo :
https://www.facebook.com/groups/1646869545551179/permalink/2944153705822750/?sfnsn=scw
Vues du polder inondé le même jour (08.10.2011, à 9h11) par Jean-Paul Vidal :



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CHAPELLE STE ANNE : CHERRUEIX-ST BROLADRE

La sortie du samedi 28 août 2021 au départ de la Chapelle Sainte Anne était animée par Jean-Paul et Patrice. Gérard vous en retrace ci-dessous les meilleurs moments.
Vous pouvez retrouver le programme en pièce jointe.

Par un temps ensoleillé, une cinquantaine d’adhérents a participé à cette balade de 6,7 km en direction du Mont St Michel dans un paysage fortement marqué par l’homme et la nature. Ce fut l’occasion de rendre hommage à Chantal Bonnot, notre regrettée trésorière, scientifique de renom, qui avait animé une sortie dans ce secteur voilà quelques années.

La nature autour de la chapelle Ste Anne
Nous sommes sur un site géologiquement très ancien. Le substratum sous nos pieds et les massifs granitiques que nous voyons (Massif de St Broladre, Carolles) sont formés d’un socle précambrien, début du primaire datant de plus de 550 millions d’années. Aucune trace de l’activité géologique du secondaire ni du tertiaire. En revanche le quaternaire (1,8 million d’années) est bien présent. C’est en effet au quaternaire que se dessinent les paysages actuels caractérisés par une succession de périodes de glaciations et de périodes au climat plus tempéré.
Il y a 20 000 ans au plus fort de la dernière glaciation le nord de l’Europe était couvert d’une calotte glaciaire jusqu’à Berlin, Londres et le nord de la France. Le niveau de la mer était 120 m  en dessous du niveau actuel. Entre l’Angleterre et nous, pas de mer, mais un fleuve central captant les eaux de la Tamise et de la Seine débouchant au large d’Ouessant. Des paysages de permafrost et de toundra.
La configuration actuelle de la baie résulte de la remontée du niveau de la mer liée à la dernière déglaciation de -18 000 à -10 000 ans entrainant une remontée très rapide du niveau de la mer de -120 à -10 m puis il y a 6 000 ans le niveau remonte au niveau actuel.
Cette remontée du niveau marin s’accompagne de vastes remaniements de dépôts marins et fluviatiles qui comblent les fonds de baie donnant naissance au marais de Dol  (marais blanc : sédiments marins, marais noir : sédiments fluviatiles). Des cordons littoraux se mettent en place sur lesquels pousse une végétation d’herbus permettant l’installation de l’homme : au Xème siècle naissent les villages côtiers de Cherrueix et Hirel.

Pour protéger ces populations et gagner des terres inondables, on construit une digue : la digue Ste Anne entre Château Richeux et la chapelle Ste Anne. Nous sommes ici au point le plus oriental de la digue car au-delà les divagations du Couesnon empêchaient l’édification de cordons littoraux et détruisaient tout essai d’endiguement.
On a du mal à imaginer aujourd’hui que le Couesnon divaguait sur plus de 4 kms entre Ste Anne, le Mont St Michel et la Sée et la Sélune, les 2 fleuves normands de la partie estuarienne de la baie. C’est pourquoi, pour protéger le marais de Dol dans sa partie Est, la digue Ste Anne s’éloigne de la mer pour se rapprocher de St Broladre. C’est actuellement la voie verte que nous emprunterons au retour.

La chapelle Ste Anne
A été construite dès le XIème siècle à l’emplacement où la digue s’enfonce vers St Broladre pour confier à la mère de Marie la protection des terres gagnées sur la mer. En 1630, la chapelle est elle-même victime d’une inondation et reconstruite à la fin du XVIIème. Le clocheton, le campanile et l’autel sont datés de 1687. C’est un lieu de pèlerinage : chaque année, le dernier dimanche de juillet, se déroule le pardon de Ste Anne avec messe et procession sur la digue de la statue en bois de Ste Anne. De nos jours la chapelle est ouverte pour des expositions (peinture, photo et autre). Elle fait partie du grand site national de la Baie du Mont St Michel.

La réhabilitation du site
À l’arrière de la digue s’est développé un marais arrière dunaire qui était devenu dans les années soixante un dépotoir où s’entassaient les déchets ménagers, les carcasses de voiture, les machines à laver… En 2005, le département a réalisé des travaux de réhabilitation du site et aménagé l’espace en faveur de l’accueil des touristes et de la nature, créant 2 pièces d’eau qui s’avèrent très favorables aux amphibiens, aux libellules et à l’avifaune (grèbes castagneux, canards, foulques).

La borne géodésique
C’est un repère qui marque l’emplacement d’un point dont on connait précisément les coordonnées (latitude, longitude et altitude). Elle permet aux ingénieurs géographes d’élaborer les cartes d’état-major et les cartes IGN. Mais leur utilité a été fortement réduite par l’arrivée des photos aériennes et des satellites.

Les polders
Actuellement le Couesnon canalisé à partir de Pontorson coule vers le Nord. Autrefois il coulait vers le Nord-Ouest mettant nettement le Mont en Normandie.


La création des polders à partir du milieu du XVIIIème siècle entre Ste Anne et le Mont a connu de nombreux échecs. Les digues rompaient les unes après les autres. Ce n’est donc qu’un siècle plus tard avec la canalisation du Couesnon en 1863 et la construction de la digue-route qu’on a réussi à poldériser par étape jusqu’en 1933 qui est la date de réalisation de la digue sur laquelle nous venons de marcher
En avant de cette digue, la nature poursuit son œuvre, marquée par l’amplitude des marées (14 mètres, le 3ème plus grand marnage du monde) dégageant un immense estran de 250 km2 entre la pointe du Grouin de Cancale et Champeaux (la slikke) qui accueille des milliers d’oiseaux sédentaires ou migrateurs, les pêcheurs à pied, la mytiliculture et l’ostréiculture. Plus proche de nous, les herbus (le schorre), zone de sédiments apportés par la mer, couverte d’une végétation halophile (salicorne, obione, pucinellie, spartine… mais aussi par le chiendent invasif). Ces prés salés accueillent les moutons et les chasseurs.
La chasse au gabion ouvre le 1er août et se termine fin janvier. Chaque chasseur de gabion partage une nuit par semaine avec 1 ou 2 autres. Ils posent des appelants, canards vivants attachés par une cordelette sur la mare, en fonction du vent et autres contraintes. Les canards attachés appellent leurs congénères qui les survolent et essayent de les faire se poser… Le chasseur de veille vise le ou les oiseaux d’eau qui se posent. (Patrick Contin).
Après quoi, nous rejoignons l’ancienne digue Ste Anne. Au passage, on longe les digues successives, les ruisseaux de drainage et découvrons les différents types de culture dans les champs. Nous nous arrêtons devant une ferme typique des polders

Les fermes du polder
Les bâtiments ont tous la même disposition en U. Au fond les bâtiments d’habitation avec un étage, orientés au Sud, de part et d’autre des pièces centrales deux locaux : l’un pour la laiterie et l’autre qui fait office de cellier.
A l’Ouest et à l’Est de la cour un bâtiment pour le matériel agricole et un autre consacré à l’élevage. Au centre de la cour un réservoir d’eau car il fallait importer des hauteurs de Roz-sur-Couesnon une eau potable, non saumâtre. Ce plan est imposé lors des créations des exploitations aux XIXème et XXème siècles.
Actuellement 50 fermes sont en activités dans la baie (3050 ha) d’inégale importance entre 3 ha et 122 ha. La superficie moyenne est d’environ 40 ha avec une tendance à l’augmentation. Jusqu’aux années 1970, c’est la polyculture qui domine (céréales, plantes fourragères, élevage). Dans les années 1980, l’agriculture évolue on arrête l’élevage au profit du maïs et autres céréales tout en continuant la culture maraichère intensive (salades, carottes, betteraves, navets, oignons…)
Le sol des polders est particulièrement riche en nutriments permettant d’obtenir des rendements remarquables mais la culture a très vite épuisé les terres : on a donc mis en place la rotation des cultures et utilisé abondamment engrais et fongicides.

La poldérisation
Les polders du Mont-Saint-Michel sont des polders d’endiguement du schorre. Dans un premier temps, on draine l’eau de mer qui recouvre le terrain (par gravité) puis on endigue le schorre. L’opération se fait par étapes successives. Une fois endigué, le schorre se transforme. On accélère le processus d’assèchement du sol par divers procédés : semis de plantes halophiles, creusement de rigoles qui permettent de retenir l’eau de pluie, levées de terrain. La construction de la digue insubmersible se fait avec les matériaux du pays : sédiments grossiers (sables et graviers), terre rapportée, galets. En baie du Mont- Saint-Michel les digues des polders sont très efficacement consolidées par des plantations de peupliers, dont les racines retiennent les matériaux meubles.

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POINTE DE LA VARDE ET N-D DES FLOTS

Les détails du parcours préparés par Gérard sont visibles ici.

Les Amis des Chemins de Ronde sont tout heureux en ce samedi 19 juin 2021 de se retrouver pour une balade sur le sentier littoral entre la pointe de la Varde et Notre Dame des Flots à Saint Malo. La COVID et les contraintes sanitaires ont perturbé pendant plusieurs mois nos possibilités de sorties. C’est donc avec grand plaisir que quarante-cinq adhérents affrontent les intempéries pour constater les évolutions du site sous la houlette de Gérard Prodhomme.

La pointe de la Varde a fait l’objet d’aménagements importants au cours de ces dernières années. L’objectif est de valoriser les magnifiques paysages  en supprimant les verrues qui dénaturaient le site, en éliminant les végétaux exogènes et en déplaçant les stationnements des véhicules qui jusque-là cachaient la vue. Les participants constatent que la restauration naturelle porte déjà ses fruits, la vue est splendide, des cheminements doux sont en place. Il ne reste qu’à engager l’aménagement du fort d’Arboulé pour que cette zone Natura 2000 retrouve son éclat d’espace naturel à protéger.
La pluie redoutée arrive et c’est couverts de parapluie ou de capuchons que les Amis parcourent le sentier du littoral.


Arrivé devant le Bénétin, chacun se remémore la manifestation de notre association en 2017 pour demander le passage sur la bande des trois mètres devant le restaurant. Un constat positif : le chemin s’est rapproché du bord de mer en contournant le Bénétin. Notre action n’a pas été inutile mais le compromis ne nous satisfait pas, la servitude de passage n’est pas respectée. Notre combat va donc se poursuivre.
  Devant la propriété Loisel, une mauvaise surprise nous attend. Alors qu’un accord provisoire avait été trouvé entre la mairie et les propriétaires pour qu’on puisse passer au droit de la résidence, on apprend que la famille menace de refermer le passage si un accord n’est pas trouvé avant fin juin pour un passage sur passerelle.
Les ACR n’y sont pas favorables car cela crée un précédent : tout propriétaire demandera que la servitude soit reportée sur le domaine public maritime. Ce n’est pas conforme à la loi. Aux dernières nouvelles, la mairie a accepté de financer la passerelle. Le chemin ne fermera donc pas. Ouf !
Sous une pluie battante, les courageux marcheurs atteignent la chapelle de Notre Dame des Flots.
Quelques mètres plus loin, ils découvrent qu’un nouveau sentier a été ouvert en novembre 2020, le chemin des pêcheurs qui permettaient aux habitants d’aller pêcher le lançon sur le goulet de l’anse de Rothéneuf.

La pluie intraitable nous oblige à réduire le parcours. Nous n’aurons donc pas le loisir de voir le site de l’anse du Lupin : nouveau chantier des ACR 35 qui étudient avec la sous-préfecture et les mairies de St Malo et de St Coulomb un nouveau tracé permettant de se rendre de Rothéneuf à l’île Besnard.
Un nouveau projet qui mobilisera notre énergie dans les mois à venir.

oOo

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons pu marcher, le samedi 10 octobre 2020 autour de Quelmer – Le Val ès Bouillis, avec un départ à 14h.
Le circuit était préparé par notre ami Jean-Paul qui nous a régalés de ses commentaires éclairés. Le circuit et lieu de rendez-vous étaient précisés en suivant ce lien.
La situation actuelle nous a amènés à prendre et à respecter un certain nombre de consignes :
Inscription obligatoire,
– Port du masque obligatoire au départ et à chaque pose. Celui-ci pouvait être enlevé pendant la marche.
– Formation de petits groupes avec une distance de 50 m entre eux pendant les déplacements, 1 m à respecter entre les participants.

Lors de cette sortie, nous vous avons informés sur les dossiers en cours.

Dans un premier temps nous avons découvert des lieux insolites, peu fréquentés et charmants du Val-ès-Bouillis puis, fidèles à notre vocation, nous sommes rentrés par le sentier littoral du bord de Rance avec, en fin de parcours, une remontée par le “Chemin des Amoureux”.

En voici quelques photos :





2020

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons pu marcher, le samedi 10 octobre 2020 autour de Quelmer – Le Val ès Bouillis, avec un départ à 14h.
Le circuit était préparé par notre ami Jean-Paul qui nous a régalés de ses commentaires éclairés. Le circuit et lieu de rendez-vous étaient précisés en suivant ce lien.
La situation actuelle nous a amènés à prendre et à respecter un certain nombre de consignes :
Inscription obligatoire,
– Port du masque obligatoire au départ et à chaque pose. Celui-ci pouvait être enlevé pendant la marche.
– Formation de petits groupes avec une distance de 50 m entre eux pendant les déplacements, 1 m à respecter entre les participants.

Lors de cette sortie, nous vous avons informés sur les dossiers en cours.

Dans un premier temps nous avons découvert des lieux insolites, peu fréquentés et charmants du Val-ès-Bouillis puis, fidèles à notre vocation, nous sommes rentrés par le sentier littoral du bord de Rance avec, en fin de parcours, une remontée par le “Chemin des Amoureux”.

En voici quelques photos :






2019

Petites sorties ouvertes à tous

• Samedi 16 novembre après-midi : Lancieux

Cette boucle nous a menés au long de la côte, face à St Jacut, avec un retour par les terres des polders, de la plage Saint Sieu aux Briantais, animée par B. Jégouzo.

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• Samedi 14 septembre : Le Minihic

Un après-midi de rêve dans” l’une des plus belles communes de France”…

Samedi 14 septembre 2019, nous nous sommes retrouvés au Minihic-sur Rance pour une boucle campagne et bord de mer.

Cette promenade était animée par un certain J-P. … Mystère…
mais vous l’aurez sûrement reconnu !

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Pour voir le circuit : C’est ici


Nouveau  sentier à St Briac : 11 mai 2019  

Nous étions 63 participants, sous un soleil radieux, pour venir profiter et admirer les deux nouveaux tronçons sur Saint Briac : de la Salinette à la Petite Salinette, puis jusqu’à la plage du Perron en suivant la pointe des Essarts.
Nous avons cheminé du site départemental de la Garde Guérin jusqu’au long de ce nouveau sentier ouvert récemment.

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Circuit Roz-Ven, autour de la maison de Colette :
6 avril 2019

  • Aller du côté de Roz Ven, c’est aller à la rencontre de Colette puisqu’elle y a passé de nombreux étés entre 1910 et 1924 et y a trouvé l’inspiration de nombreux textes et lettres. Le petit chemin qui mène à la villa nous plonge tout de suite dans les descriptions où elle excelle.
    Les impressions, les sensations ressuscitent l’atmosphère d’alors et son enthousiasme, quand elle évoque sa maison dans sa correspondance. « Leur » maison devrait-on dire, car c’est la marquise de Morny, Missy, qui la lui offre pour abriter leurs amours.
    « Je veux que vous voyiez Roz Ven, son anse de mer verte, les rochers compliqués, le petit bois, les arbres neufs et anciens, la terrasse chaude, les rosiers, ma chambre jaune, la plage où la marée apporte des trésors… » Lettres à G. Beaumont.                         
    Mais bientôt, c’est avec Henry de Jouvenel, son nouvel époux, et d’autres amis que Colette viendra ici, profiter des plaisirs de la mer, des sentiers, de la pêche, des plaisirs de la côte. En effet, au regard de l’allure et de la réputation de Missy, la baronne du Crest lui avait refusé la vente de la maison, Colette avait alors prêté sa signature. Elle garda donc la maison, Mathilde se contentant des meubles.
    Elle s’entoure alors d’amis qui deviendront des familiers du lieu et auxquels elle écrit régulièrement pour leur dire ses bonheurs :
    « Je nage, je nage, je nage tout à fait sur le ventre, sur le dos, je me retourne dans l’eau, j’y fais la toupie, je nage cent brasses d’affilée et je m’amuse comme une folle … » Lettre à Léon Hamel.
    Mais Henry est volage, et Colette vient seule à Roz Ven, avec leur fille et ses demi-frères, Renaud et Bertrand. Celui-ci a trente ans de moins que sa belle-mère mais ne résistera pas longtemps à son charme, son intelligence et son appétit de vivre.
    Il se souvient, en 1979, dans: « un voyageur dans le siècle » :
    « C’est là que Colette m’enseigna que le pain avait du goût, les troènes du parfum, les pavots de la couleur… ».
    Pendant les années Roz Ven Colette publia « Chéri », « Claudine à l’école » et « Le blé en herbe » dont les impressions sont encore celles que l’on ressent aujourd’hui, à la fin du mois d’août, en s’attardant sur les sentiers côtiers.
    « l’odeur de l’automne, depuis quelques jours, se glissait le matin jusqu’à la mer. De l’aube où la terre échauffée, permet que le souffle frais de la mer, repousse l’arôme moins dense des sillons ouverts, du blé battu, des engrais fumants, ces matins d’août sentaient l’automne …»

Saint-Servan la Roche aux Mouettes : 16 mars 2019

Cette 1ère sortie de l’année était organisée et pilotée par Gérard PRODHOMME avec l’assistance de Jean-Paul VIDAL.
Le but de cette sortie était de découvrir le nouveau sentier de la Roche aux Mouettes à St Servan et de faire le point pour les adhérents sur l’évolution du dossier concernant la propriété de P… au bas de laquelle on ne passe toujours pas.
Nous étions une soixantaine de participants, sous un soleil qui nous a enchanté en révélant les couleurs magnifiques du paysage. Quant au vent qui soufflait fort… ce ne sont pas quelques fortes bourrasques qui arrêteraient les Amis sur les Chemins de Ronde !

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Port Solidor à Saint Servan
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Tour Solidor
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Grandes sorties à la journée, réservées aux adhérents


• Sortie du dimanche 13 Octobre 2019 en Forêt de Brocéliande


Notre sortie annuelle automnale nous a conduit à PAIMPONT et dans la forêt de Brocéliande ; malgré le temps incertain, 66 adhérents avaient fait le déplacement.
La matinée a été consacrée à la visite guidée de l’Abbaye Notre-Dame de Paimpont 

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L’abbaye Notre-Dame de Paimpontest une abbaye et un ancien monastère de styles gothique et baroque construite au 13émé  siècle, située à Paimpont en Ille-et-Vilaine. L’édifice à l’origine était un monastère bénédictin datant du 7éme siècle, construit v ers 630 par le roi de Domnonée, saint Judicaël, et son ami Mévenn, connu sous le nom de saint Méen le Grand. dont il ne reste plus rien de nos jours.

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L’après midi, nous avons randonné dans le Val sans Retour au cœur de la mythique forêt de Brocéliande, citée dans plusieurs textes, liés pour la plupart à la légende arthurienne. Ces textes, datés du Moyen Âge pour les plus anciens, y mettent en scène Merlin, les fées Morgane et  Viviane, ainsi que certains chevaliers de la table ronde. D’après ces récits, la forêt de Brocéliande héberge le val sans retour, où Morgane piège les hommes infidèles jusqu’à être déjouée par Lancelot du lac.

Le Val sans retour ou encore Val des faux amants, est un lieu légendaire du cycle arthurien en forêt de Brocéliande, ainsi qu’un site renommé de centre-Bretagne. La fée Morgane vit une déception amoureuse avec le chevalier Guyomard (ou Guiomar, Guyamor), qui la repousse à l’instigation de la reine Guenièvre. Elle étudie la magie avec Merlin puis, en représailles, crée le Val sans retour dans la forêt de Brocéliande pour y enfermer les « faux amants », des chevaliers infidèles en amour. Après dix-sept ans, Morgane est déjouée par Lancelot du Lac, resté fidèle à Guenièvre, qui libère 253 chevaliers. Ce récit constitue la plus éclatante action de Morgane contre la chevalerie arthurienne, et une inversion des rôles masculins et féminins tels qu’ils sont conçus dans la littérature médiévale.

2018

La Briantais-Troctin-La Basse Flourie : 14 avril 2018

L’occasion de découvrir un sentier en bord de Rance récemment ouvert par les services de l’état.

Journée à Chausey, 16 septembre 2018

Nous étions 52 participants pour profiter de cette merveilleuse journée.

 
Départ 9h30, arrivée à Chausey à 10 h 45 sous un soleil et une lumière exceptionnels, surtout en fin d’après midi.

Nous avons randonné tout autour de l’île principale.

 
Nous avons organisé un grand pique nique commun pour le déjeuner et une délicieuse baignade sur la jolie plage de Port Homard au pied du château Renault.

   
Nous avons terminé calmement cette fin de journée par un farniente bienvenu autour d’un pot avant de reprendre le bateau à 18 h 30.
Vraiment, tout le monde était content.

Sortie photo : 7 juillet 2018

Danièle Huet et Gérard Prodhomme ont préparé une sortie photos le samedi 7 Juillet à 14 h au départ de la chapelle Notre Dame du Verger sur la commune de St Coulomb.

Cette sortie, sur une petite boucle, a permis de photographier aussi bien des paysages de campagne, de mer avec quelques rochers bien sympathiques et de plage.

Chacun pouvait “immortaliser” le paysage qui l’inspirait.


Forêt de Villecartier, 17 juin 2018

Les ACR 35 ont quitté les sentiers côtiers, ce dimanche 17 juillet, pour découvrir la sérénité d’une randonnée en forêt, à Villecartier, près d’Antrain (35).

Ce domaine domanial, exploité pour son bois, est aménagé, en saison, pour des activités de plein air. C’est un lieu de découverte de l’espace boisé, à pied, à cheval, sur l’eau…

Trop nombreux pour rencontrer la faune qui l’occupe, nous avons contemplé, au fil de notre cheminement, hêtres et chênes remarquables, puis plus loin les houx, les charmes, les bouleaux.

A la croisée des chemins des petits monuments surgissent, occasion pour découvrir leur histoire et les superstitions qui s’y rattachent. Des similitudes avec des personnes probablement imaginaires se font jour, par exemple : Mathurin patron des bouffons ! Plus loin à la borne milliaire fusent des commentaires très audacieux.

Vers 13 heures, le pique-nique réconforte la troupe, chacun pouvant bénéficier des douceurs apportées par son voisin.

A la fin du festin, le jeune Jean TOUFFET (85 ans, fils d’un ancien garde-forestier) sollicité par notre secrétaire bien aimé, conte ses souvenirs, vécus dans cette forêt en compagnie de son père. La vie du garde, les métiers qui l’animent, Daniel GELIN qui la fréquente, l’occupation par les normands et les chouans, le dépôt de munition allemand, tout y passe… mais le temps presse il nous faut reprendre le pédibus.

Alors que certains se proposent de garder les véhicules !!!, la balade de l’après-midi reprend très tranquillement en bordure de l’étang et sur de paisibles pistes forestières quand soudain des barricades, certainement élevées par quelques normands ou vendéens invisibles, nous obligent, aux périls de nos vies, à enjamber troncs et branchages couchés à terre. Le moment est terrible mais nous en sortons en fiers vainqueurs et surtout, sans perte de combattant. Nous poursuivons notre avancée avec en arrière pensée l’épreuve subie.

A la sortie du sentier botanique, un pot de réconfort nous attend au parking. Ainsi furent oubliés la fatigue et les douleurs occasionnées par les onze kilomètres parcourus dans la journée. Chacun s’interrogeant sur le programme des prochaines sorties.

Ile de Cézembre, 26 mai 2018

Découverte du site avec commentaires de Renaud Blaise pour la partie histoire de la dernière guerre…. et Gérard Prodhomme pour un historique plus ancien ainsi que la faune et la flore.
Ci-après le lien pour accéder aux informations de Renaud sur les vestiges de la dernière guerre.

Comment retranscrire, ici, la richesse des informations dont nous avons pu bénéficier grâce à Renaud et Gérard.
Un reportage photo nous rappellera les bons moments de cette journée très réussie, malgré une brume tenace qui nous empêchait d’apercevoir la côte. Mais Cézembre était sous le soleil…

Voici, ci-dessous, le récit de Renaud BLAISE et sous ce lien celui de Gérard PRODHOMME, qui nous relatent cette journée, chacun selon leur thème.

• Renaud BLAISE :

L’île de Cézembre, située au large de Saint-Malo a connu une histoire riche en évènements divers au cours des siècles, dont l’apogée allait se situer à l’époque de la seconde guerre mondiale.

Si la Wehrmacht ne prêta pas particulièrement attention à cette petite île d’à peine 18 hectares dans les premières années de l’Occupation, à partir de 1942 elle rentra dans le plan de défense de la Festung (Forteresse) Saint-Malo et allait être incroyablement fortifiée.

Point stratégique pour fermer la baie de Saint-Malo à toute intrusion ennemie, l’Organisation Todt y installa un chantier colossal où travaillèrent jour et nuit quelque 1500 hommes (Festunspioniere allemands, ouvriers réquisitionnés dans le cadre du STO et même des travailleurs émigrés dont une poignée de Marocains. Les anciens bâtiments militaires français furent réutilisés et l’île connut une seconde vie, trépidante, au rythme des travaux. On installa même un quai de déchargement avec une voie ferrée étroite qui montait au sommet, se séparant en deux tronçons ouest et est. Les trois sources de l’île fournissaient l’eau nécessaire et on y vivait en quasi autarcie. De 1942 à 1944 six encuvements furent construits pour y accueillir des canons de gros calibre, d’anciennes pièces d’artillerie françaises sur voie ferrée de 194mm datant de 1870. Autour furent installés les bunkers nécessaires à la protection des hommes et des munitions, ainsi que de petits encuvements pour canons antiaériens (Flak) qui protégeaient le chantier des avions ennemis.

À l’arrivée sur l’île, à droite de la cale, nous pûmes apercevoir le rocher Saint-Michel surmonté d’une croix de granit. Ce lieu équipé d’une pièce de DCA et d’un bâtiment en pierre avait été baptisé Bruck Insel, le baraquement : Stevens Haus et l’escalier qui y menait : Tippmann Straße à la mémoire de trois sous-officiers qui trouvèrent la mort début 44 lors d’une attaque de chasseurs anglais.

Puis nous empruntâmes le chemin qui mène aux postes de combat du versant ouest. Le premier encuvement, très caractéristique, permit de découvrir les restes de l’énorme pièce d’artillerie de 194 mm réduite par la force des bombardements à un maigre squelette rouillé. À proximité il nous fut possible de voir l’abri pour 20 soldats et l’abri munitions, modèle exclusivement conçu pour Cézembre.

Au nord l’imposant Poste de Tir, centre névralgique du dispositif impressionna vivement autant par sa taille que par sa technicité : ses instruments de communication, son télémètre… Sous cet ouvrage se tenait une galerie souterraine creusée par les Français au XIXe siècle dont l’évocation suscita un vif intérêt car elle servit, lors des combats, d’abri et d’infirmerie. Une deuxième galerie du même type se trouvait un peu plus au sud. Ces deux souterrains longs d’une quarantaine de mètres, se trouvent à environ 10 mètres sous terre.

En repartant vers le sud, il nous fut donné d’observer les deux autres encuvements, toujours sur le même schéma, entouré de leur bunkers abri personnel et munitions. Tout le long de ce chemin les restes de six des canons antiaériens, des pièces françaises de 75mm de récupération. Ces carcasses rouillées témoignent, tout comme les grosses pièces de 194, de la violence des bombardements car elles sont toutes éclatées ou tordues par la chaleur du napalm. De retour vers notre point de départ où nous pûmes découvrir des restes de rails de la voie ferrée étroite, l’entrée d’une galerie souterraine à flanc de falaise attira l’attention. Il s’agissait de la seule galerie creusée par les Allemands, qui devait abriter une machine de désalinisation de l’eau de mer. Cet appareil conçu par Siemens ne sera jamais installé.

C’est en regagnant la plage que furent évoqués les combats d’août 1944. La garnison qui occupait les lieux, la Compagnie d’Artillerie de Marine 608, était une troupe disparate de 375 soldats composée de 285 Allemands, 62 Italiens et 25 Russes volontaires Géorgiens. Une poignée de prisonniers Polonais volontaires pour les tâches de manutention venait grossir les rangs. Le tout était commandé par un jeune officier de la Kriegsmarine, l’Oberleutnant Richard Seuss qui allait fêter son 47e anniversaire le 27 août, au plus fort des bombardements.

À partir du 6 août, l’île allait connaitre un pilonnement systématique d’artillerie côtière américaine et de l’aviation anglo-américaine. Elle commença à être littéralement labourée et les destructions s’amplifièrent de jour en jour. Le 17 août, Saint-Malo étant tombé, un premier bombardement au napalm (essence gélifiée) eût lieu. Puis au rythme des bombardements et des demandes réitérées de redditions de la part des Américains, l’île tenait toujours, Seuss recevant désormais ses ordres de Jersey auxquels il devait se tenir. Sous le déluge de feu qui s’abattait sur Cézembre, des secours furent organisés à partir de Jersey qui organisa des navettes de nuit entre les deux îles. Tant que Seuss tenait, Saint-Malo était menacé et les Américains ne pouvaient pas l’exploiter. Aussi le commandement s’impatientait-il et fit donner les plus grosses pièces d’artillerie de 155mm à partir de Dinard, puis firent intervenir le cuirassé britannique Malaya qui tira toute une journée 200 obus de 381mm qui percèrent les blindages, les dalles de béton, pulvérisant les canons. Une vision d’enfer pour les soldats qui, terrés dans les bunkers avec leur masque à gaz pour se protéger des fumées, pensait leur dernière heure arrivée avec ce sentiment que l’île allait disparaitre dans les flots. Pour couronner le tout les raids aériens continuaient leurs rondes infernales, on en dénombra plus de 1500, puis le largage de bombes au napalm reprit de plus belle.

Au matin du 2 août, alors que les Américains se préparaient à débarquer sur l’île avec des barges récupérées en Normandie, Seuss fit hisser le drapeau blanc à 9 h 45 et se rendit. C’est une troupe de survivants hagards que le colonel French et ses hommes trouvèrent sur place, auxquels il rendit les honneurs militaires.

Sur les 275 hommes, environ 40 restaient valides. On déplora une soixantaine de tués (dont certains corps ne furent jamais retrouvés). Le reste était composé de blessés plus ou moins graves.

Il était tombé en moins d’un mois 20 000 bombes de tous calibres sur ces 17 hectares. Les Américains dénombrèrent dans ce paysage lunaire pas moins de 2000 cratères d’obus, ce qui attribua à Cézembre le lugubre privilège d’être l’endroit d’Europe le plus bombardé au m2 de tout le deuxième conflit mondial.

C’est la tête pleine de ces évocations historiques que nous regagnâmes notre bateau.

Renaud BLAISE

Saint-Lunaire, circuit du “Papillon”, mer et campagne
17 mars 2018

Cette sortie a eu lieu le samedi 17 mars 2018 (suivie du repas de l’association)

Notre animateur, Vincent Bouche, nous a conduit dans la vallée de l’Amitié, puis sur la promenade “des Gens Heureux”, le circuit du Papillon… avec découverte de la faune, de la flore, de l’histoire… un programme enchanteur…

Après la promenade, nous avions rendez-vous à 18h au CCAS de Saint-Lunaire, près du Centre Culturel, pour le “pot de l’amitié” puis le repas de l’association.

Instruments de musique, chansons, histoires, anecdotes… nous avons tous profité de vos dons d’animateurs pour une telle soirée. Très réussie.


2017

Matignon – St Germain de la Mer – 17 juin 2017

Revivez cette sortie qui fut agrémentée de quelques belles montées et parfois de quelques descentes… dans de très beaux paysages en lisant le compte-rendu.
Cliquez pour accéder au circuit de cette promenade.

Grande sortie à Groix – 20-21 mai 2017

Lors d’un WE, dans le cadre de leurs grandes sorties annuelles, les Amis des Chemins de Ronde ont découvert l’île de Groix avec enthousiasme. Lire l’article…

Plouër-sur-Rance – 22 avril 2017

       Nous étions 45 sous la conduite de Madame Jeannine Gesvret, vice présidente de l’association Rando Rance Plouër qui a très gentiment accepté de nous servir de guide sur ce parcours d’environ 7 km, et que que nous remercions vivement.  

Une petite difficulté au départ : montée un peu raide et glissante en fonction des conditions météorologiques.

Vous retrouverez le circuit en lien.

La Pointe du Grouin-11 mars 2017

Nous nous sommes retrouvés  pour une boucle de 6-7 kms au départ de la Pointe du Grouin (à Cancale..….car il y a beaucoup de « Pointe du Grouin » en Bretagne).

Gaël Gautier, de l’association Al’ Lark, nous a présenté les mammifères marins de la baie du Mont-Saint-Michel… en images et en commentaires… mais, pas un aileron visible ce jour là…


2016

Les moulins de Quinard et de Beauchet

Notre dernière sortie de cette année a eu lieu le samedi 19 novembre 2016 à 14h, à Saint Jouan des Guérets.
Cette balade, au départ du moulin de Quinard nous a mené par les bords de Rance jusqu’au moulin de Beauchet, seul moulin à marée de Rance inscrit à l’inventaire des monuments historiques que nous avons eu le privilège de visiter.

Les explications nous ont été fournies par François LANG de l’association des Amis des moulins de la Rance qui maîtrise parfaitement son sujet et qui a su se rendre captivant tout au long de la sortie en nous faisant oublier le vent qui nous glaçait les os.


Notre promenade d’environ 6 km, sur terrain plat, n’a pas été contrariée par la pluie mais le vent soufflait et certains étaient emmitouflés comme des esquimaux au point qu’on ne les reconnaissait plus.


Au moulin de Beauchet, nous nous sommes divisés en deux groupes ; pendant qu’un groupe suivait le guide à l’intérieur du moulin, le second groupe patientait dans le vent avec Gérard qui leur a fait partager sa passion pour les oiseaux qui sont présents en grand nombre sur le site.

Ces quelques photos, dont les plus belles sont l’oeuvre de Jean-Yves, nous rappelleront le souvenir de cette belle sortie.

Merci à François LANG, à Gérard pour ses commentaires sur les oiseaux et à Jean-Yves pour les photos.

Saint Coulomb 22 octobre 2016

C’est un généreux soleil automnal qui accueille la quarantaine de membres des ACR 35 à St Coulomb en ce samedi 22 octobre pour une ballade de 6 kms en bord de mer, de l’anse Duguesclin à l’anse du Verger.

Gérard propose de découvrir deux massifs dunaires, l’un fortement dégradé par l’action humaine et l’autre bien restauré par le département.

Face à nous, l’îlot Duguesclin, occupé dès le XIème siècle par un château fort, abandonné en fin de Moyen Age parce que trop exposé mais qui a retrouvé son importance à l’époque de Vauban dans le système défensif contre les anglais. L’île est bien connue des malouins parce qu’elle a vu Léo Ferré y séjourner de 1960 à 1968. Dans l’une de ses chansons, il évoque la mer et le site qui l’ont inspiré :

https://www.youtube.com/watch?v=rynZ2LRpAyo

La marée, je l´ai dans le cœur

Qui me remonte comme un signe

Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne

Au fond de l’anse limitée par deux pointes rocheuses, le massif dunaire s’est mis en place à la fin de la dernière glaciation. Dans la seconde moitié du XXème siècle, le site a été dégradé par prélèvement de sable pour la construction du barrage de la Rance mais aussi par la création de la route et la fréquentation touristique. À cela s’ajoute le drainage et les pratiques agricoles qui ont modifié la zone humide arrière dunaire.  Gérard  attire notre attention sur les travaux réalisés pour réhabiliter le site et fait le constat que c’est un succès partiel. Il n’existe pas de cheminement permettant de longer la côte.
Nous avançons ensuite sur le sentier du littoral avec ses paysages magnifiques, la plage du petit port, la pointe des Daules avant d’arriver à l’anse du Verger en Cancale.

L’anse du Verger a une structure voisine de celle de l’anse Duguesclin : système dunaire entre deux pointes rocheuses et à l’arrière un marais. Lors de la construction du barrage de la Rance du sable a été prélevé. La pression touristique a endommagé la dune. Dans les années 1980, des travaux ont permis de la stabiliser (ganivelles, oyats), de créer un parking et de canaliser les cheminements.
Le site fait l’objet d’une protection au titre de la loi de 1930 mais aussi loi littoral et  Natura 2000. C’est un espace naturel sensible géré par le département.
Aujourd’hui, la flore est stabilisée et on constate un important retour des oiseaux : dans la zone humide : bouscarle, rousserole, bruant des roseaux, phragmite des joncs et dans la roselière : foulque, poule d’eau, canard colvert, morillon, héron, aigrettes.
Après avoir rejoint la Gaudichais et contourné le marais, nous arrivons devant le corps de garde des Daules, propriété du conservatoire du littoral, monument historique depuis 1955. Abri pour les soldats chargés de la surveillance des côtes notamment pendant les guerres opposant au 18ème siècle les français et les anglais, le bâtiment a la particularité de posséder à l’ouest une tourelle de surveillance.

Fin de la ballade vers 16h30.

Hillion Grande Sortie du 2 octobre 2016

Découverte de la Baie de St Brieuc

Notre dernière grande sortie a eu lieu le dimanche 2 octobre 2016 sur un circuit d’une distance de 7,2 kilomètres sur le sentier de la servitude de passage, en bordure de mer face à la baie de St Brieuc en direction de la POINTE DU GROUIN et de la POINTE DES GUETTES (circuit).

Après quelques froidures matinales au moment du départ qui succédaient aux pluies qui nous avaient surpris au réveil, nous avons pu bénéficier une nouvelle fois d’une journée exceptionnelle, douce et très ensoleillée.

Nous étions assistés d’un  guide de la maison de la baie et nous avons fait plusieurs poses pour entendre ses explications.

Après une randonnée matinale d’environ 5 kilomètres sur un sentier assez escarpé ouvrant de belles perspectives sur la baie de Saint Brieuc encore en eau, nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer sur la plage de LERMOT. Après le déjeuner, nous sommes descendus sur l’estran à marée basse pour aller découvrir une exploitation mytillicole (distance environ 4 km aller et retour) sur terrain plat humide et sablonneux.

En fin d’après-midi, nous avons regagné la maison de la baie par les chemins ruraux à l’intérieur des terres.

Tout le monde était ravi de cette journée un peu fatigante, mais ô combien enrichissante tant par les paysages que nous avons pu admirer que par les explications de notre guide qui, de l’avis unanime, a toujours été disponible, captivant et plein d’humour.

La Briantais 17 septembre 2016

Parc de la Briantais à Saint-Malo

Après une belle saison estivale les ACR35 ont repris leurs sorties dans le cadre des Journées du Patrimoine du weekend des 17 et 18 septembre 2016 en visitant le parc de la Briantais à Saint-Malo.

Ce domaine indissociable des familles La Chambre, connu et apprécié pour son calme, ses espaces arborés, sa flore, son architecture, ses recoins insolites ou secrets et son histoire, mérite que l’on s’y attarde.

Un grand merci à Jean-Paul Vidal pour ces commentaires documentés qui nous ont permis de découvrir ou de redécouvrir ce magnifique parc lors d’une marche de 6 km. Merci également à Brigitte et Renaud qui nous ont accompagnés.

Quelmer : 2 juillet 2016

La dernière sortie du 1er semestre a eu lieu le  samedi 2 Juillet 2016 à Quelmer.

Nous avons emprunté le nouveau sentier, ouvert en mai, ce que nous attendions depuis plus de 30 ans.

Merci aux Amis des Chemins de Ronde qui ont bataillé depuis plus de 6 ans pour cette ouverture.

Panorama exceptionnel sur la Rance, le manoir Charcot, les malouinières du Bos et de Saint-Hélier, le cimetière à bateaux…

Circuit facile d’environ 4 km.

Rendez-vous après les « grandes vacances » pour d’autres itinéraires côtiers……..

Trégastel Grande Sortie du 29 mai 2016

Le dimanche 29 mai, les Amis des Chemins de Ronde d’Ille-et-Vilaine sont allés découvrir le littoral de la côte de granit rose à TREGASTEL et effectuer une mini croisière au large des SEPT ILES et de PERROS GUERREC, PLOUMANAC’H et TREGASTEL.

Nos 47 randonneurs avaient rendez-vous à 10 h sur le parking de TOURONY à TREGASTEL où nous attendait notre guide, adhérent de l’association locale « Ballades et Découvertes »qui nous a accompagné toute  la matinée le long du littoral de la côte de granit rose. Tout au long du parcours, notre guide nous a fourni des explications riches et documentées sur les paysages que nous pouvions contempler.

Notre association remercie vivement l’association « Ballades et Découvertes » pour l’accueil qu’elle nous a réservé ; nous l’avons invitée à venir à son tour découvrir les splendeurs de la Côte d’Emeraude où nous nous ferons un plaisir d’accompagner les randonneurs costarmoricains.

A 13 h, on s’est tous retrouvés sur la plage de Tourony où nous avons pique niqué dans la bonne humeur ; en guise d’apéritif, Jean Noël nous a poussé la chansonnette !

L’après midi, nous avons embarqué sur la vedette que Patrice nous avait réservée à PERROS GUIRREC pour une mini croisière autour des Sept Iles, et le long du littoral de la côte de granit rose ; tous ont apprécié les commentaires de nos accompagnateurs parfaitement documentés sur les oiseaux marins nichant sur les îles (Fous de Bassan, Macareux, Pies Huitres…) et sur les particularismes de cette côte exceptionnelle.

Avant de reprendre la route, les amis des Chemins de Ronde ont partagé le pot de l’amitiéet tout le monde s’est accordé pour saluer l’exceptionnelle réussite de cette journée.

Les environs du Lupin le 16 avril 2016

Rothéneuf, le Lupin, Saint Coulomb

Nous avons découvert les environs du Lupin, à Saint-Coulomb où nous avons cheminé le long du Havre du Lupin jusqu’à la Guimorais.

            Le Moulin du Lupin  L’étang du Lupin

Ci-après, le lien du compte-rendu de cette sortie.

Cancaval le 12 mars 2016

La première sortie 2016 nous a fait découvrir la Pointe de Cancaval et les curiosités environnantes… qui sont nombreuses !

Nous sommes partis de l’étang du Moulin Neuf, en limite de la Richardais, pour traverser le vieux bourg de la Richardais. Puis nous avons longé le Moulin Neuf, la Pointe de Cancaval, contourné le Mont Marin vers le Champ Rozé, traversé la D114 vers Les Forges et bifurqué à droite pour rejoindre par la forêt l’arrière de l’étang du Moulin Neuf.

Ci-après le lien qui vous présentera la carte locale de la Pointe de Cancaval et de ses environs.

2015

Sillon de Talbert le 15 juin 2015

Odile Guérin nous a fait découvrir le « Sillon de Talbert » le matin, suivi d’un piquenique, puis quelques curiosités l’après-midi.

Le départ a eu lieu à 10h, ce qui nous a permis de voir le sillon dans toute sa splendeur, entouré de la mer.

L’aller s’est fait sur les galets….fatigants à marcher, même avec de bonnes chaussures de marche.

Nous sommes allés jusqu’au bout de la crosse et le retour fut plus facile par la plage.

Piquenique au bout de la crosse ou sur le chemin du retour vers 12h, ce qui a coupé la marche.

L’après-midi, à partir de 14h-14h30, Odile nous avait prévu une visite de Chapelle et autres curiosités,…..mais très peu de marche.

Fin de la journée vers 16h-16h30.

Saint-Coulomb le 17 mai 2015

Bonjour à toutes et à tous,

Après le sentier « urbain » de Saint-Briac, nous sommes allés découvrir une nature plus sauvage, sur la commune de Saint-Coulomb, entre la pointe du Meinga et l’anse du Guesclin.

La Pointe des Grands nez, l’anse Margot, Roz-Ven…. Le sentier littoral est parfois accidenté, mais vous y êtes habitués!

Ci-après, voici le plan : Saint_Coulomb_17052014

Saint Suliac le 19 avril 2015

Après la très belle sortie à Plouër, et l’accueil chaleureux de notre ancien président Pierre Julienne que nous remercions, maintenant président des ACR22, nous vous invitions à découvrir ou redécouvrir Saint-Suliac.

Gérard Prodhomme nous a préparé cette sortie dont il nous donne un avant-goût ci-dessous:

Le parcours d’environ 6 kilomètres vallonnés et égayés de nombreuses fleurs de printemps, nous permettra d’admirer une nouvelles fois les bords de Rance. Nous découvrirons le seul marais salant de notre région aux Guettes, l’estran du Bras de Chateauneuf, l’île Notre Dame, zone ornithologique protégé, la pointe du puits, le chemin côtier parfois recouvert par la mer avant d’arriver à l’oratoire de Grainfollet d’où nous pourrons apercevoir le très beau village de St Suliac.
Selon la météo, prévoir des chaussures pouvant traverser des zones boueuses.
Vous trouverez ci dessous le tracé du parcours et quelques photos.

Plan de la Sortie :

Plouër-Sur-Rance le 29 mars 2015

Cette sortie signe la reprise 2015 !

Claire-Lise nous a guidés sur les sentiers de Plouër-sur-Rance, entre les villages de Boisanne et de la Rigoudaine où nous avons découvert des paysages peu connus et un patrimoine discret qui ne laissent pas insensibles.

Photo aérienne :                                                                                                                           Plan de la Randonnée :

2014

Pleudihen/Rance 18 octobre 2014

Gérard PRODHOMME a rédigé un joli compte rendu de notre sortie à Pleudihen que vous pouvez visualiser en cliquant sur ce lien : Pleudihen_oct_2014_compte_rendu
 
 

2013

Saint-Lunaire 9 Novembre 2013

Bonjour à toutes et à tous,  Notre prochaine sortie est fixée au  samedi 9 novembre 2013.

« Saint-Lunaire, du Port-Blanc à la Pointe du Décollé », par le sentier littoral et retour partiellement par le circuit du « Papillon ».

Françoise Ville nous fera découvrir « La Fourberie » et Véronique Lollierou, de l’office du Tourisme, nous contera l’histoire de la station balnéaire.

Rendez-vous à 14h au parking du Port-Blanc à Dinard, face à l’entrée du camping du Port-Blanc. (fléchage depuis l’entrée de Dinard et le boulevard du Villou)

Mont-Saint-Michel 6 Octobre 2013

Document (rédigé par Chantal Bonnot) relatif à la sortie des polders du Mont-Saint-Michel. Pour accéder au fichier PDF de ce document, cliquez sur le texte qui suit :     texte_du_compte_rendu .

Grande sortie des ACR35   –   Dimanche 6 octobre 2013

Les aménagements aux abords du Mont Saint Michel.

 Notre grande sortie d’automne est prévue le dimanche 6 octobre 2013 de 9h45 à 17h. Au programme, deux balades l’une le matin dans les polders et l’autre l’après midi sur les bords du Couesnon avec une présentation par Chantal Bonnot d’un historique de la poldérisation et des aménagements en cours liés à la restauration du caractère maritime du Mont.

Le rendez-vous est fixé à 9h45 sur le parking de l’ancien moulin de Moidrey entre Pontorson et le Mont St Michel prendre route à droite en face de l’hippodrome.

Programme :

 En matinée : observation des paysages à partir du site du moulin puis départ en voiture vers la rive gauche du Couesnon pour un parcours pédestre de 6 kms sur la digue externe du polder Tesnières au départ de la ferme St Joseph. Nous aurons une très jolie vue sur le Mont tout proche mais inaccessible. Chantal nous expliquera l’évolution de la zone des polders du moyen âge à nos jours : divagation du Couesnon, endiguement, canalisation.

Le midi : repas pique nique sur les bords du Couesnon à Beauvoir ou dans un bistrot si le temps est défavorable.

L’après-midi : parcours de 4 kms sur la digue Est du Couesnon, de Beauvoir au barrage de la Caserne (explication sur son fonctionnement) et regards sur les travaux en cours, accès au Mont, travaux hydrauliques en amont et en aval du barrage.

Retour à Beauvoir vers 16h30 – 17h.

 – Prévoir 45 à 60 minutes pour rejoindre le point de départ le moulin de Moidrey à partir de St Malo ou Dinard.

– Prévoir pique nique, boisson, vêtements adaptés à la météo.

Vous trouverez ci-dessous des photos du Mont et de l’Aménagement, ainsi que le plan de la sortie :

                                                                                                         Photos du Mont et de l’aménagement

Plan_de_la Sortie

Quelmer-7 Septembre 2013

Bonjour à toutes et à tous, Notre prochaine sortie aura lieu le samedi 7 septembre 2013 à Quelmer, entre « La Passagère » et la « Basse Floury », avec le soutien de la section locale de la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre).

Nous partirons de la cale de « La Passagère » à 14h en direction de la « Maison Charcot », vers l’anse de Troctin.

Vous découvrirez un paysage surprenant que nous tenterons de vous faire apprécier….en partie, car le sentier est par endroits obstrué.

Nous retournerons sur nos pas afin d’emprunter le sentier plus à l’est, non-balisé actuellement, mais que nous remettrons partiellement en état pour les promeneurs qui, manifestement, semblent connaître le site.

Avec quelques faucilles et bonnes volontés, nous devrions aboutir à un résultat positif.

Comme suite à nos différentes reconnaissances, actions et courriers, M. le Sous-Préfet de Saint-Malo a répondu le 23 juillet dernier à notre courrier du 17 juin 2013 pour nous informer qu’une réunion avait eu lieu avec la DDTM, les services de la Ville de Saint-Malo et les propriétaires des terrains concernés par la servitude de passage.

Nous ne pouvons que nous réjouir de sa promesse que » les travaux d’ouverture de la servitude, réalisés avec les services du Conseil Général, pourraient débuter dès la fin de l’année« .

Venez nombreux à notre sortie afin de montrer l’engagement et la détermination des « Amis des Chemins de Ronde d’Ille et Vilaine » dans la défense et l’application de la loi littorale.

Plouer-Sur-Rance 29 Juin 2013

Bonjour à toutes et à tous, Notre prochaine sortie nous fera découvrir la Rance maritimedans son ultime partie. Ce sera le

samedi 29 juin 2013 sur les communes de Plouër-sur-Rance et St-Samson-sur-Rance.

 Le point de rendez-vous est le 

parking de l’ écluse du Châtelier, rive gauche, hameau de La Hisse, départ à 14h.

 Vue aérienne :                                                                                                   Plan de la sortie :

Nous emprunterons un sentier nouvellement créé (ce qui est à souligner!) et donc bien aménagé.

Nous apprécierons des paysages verdoyants et ombragés, les moulins, les fleurs printanières…

Nos guides seront Claire-Lise et Gérard que nous remercions pour la reconnaissance de cette sortie (ainsi que notre fidèle ami Jean-Paul….qui sera absent le 29).

Le début du parcours est assez physique, montées, descentes et nombreuses marches mais aménagements récents sécurisés.

En cas de pluie, prévoir peut-être les bâtons. Le parcours est de 8,5 km mais pourra être réduit.

Erquy-26 Mai 2013

ACR35 – Grande Sortie adhérents, Erquy le 26 mai 2013.

Il est 9h 30, ce dimanche 26 mai de l’an 2013, un couple de camping-cariste et leur chien décident de prendre leur petit-déjeuner dans cet endroit tranquille du parking de l’ilot Saint-Michel en ERQUY. Le soleil est au rendez-vous, pas de vent pas de bruit juste le bruissement des vagues. Le moment et l’endroit sont paradisiaques. Sauf … qu’en l’espace de quelques minutes une quinzaine de véhicules envahissent les lieux. Bravo les ACR35 !

Après avoir contemplé l’ilot St Michel entouré d’eau surmonté de sa chapelle, la quarantaine de marcheurs s’élance à la conquête du sentier côtier direction  la Fosse-Eyrand. Nous longeons les anciennes carrières de grès dont les bâtiments ont été aménagés pour accueillir un centre de vacances « Roz Armor ».

Alors qu’une partie du groupe emprunte une voie douce avec Danièle, l’autre attaque l’escalade de la falaise pour atteindre la cabane du corps de garde, récemment restaurée.

Les deux groupes se retrouvent à 52 m d’altitude.  Là, Michel nous initie au secret du grès local, le plus dur d’Europe. Le groupe après moult  contours rejoint le Port des Hôpitaux.

C’est au tour de Françoise de nous passionner à l’histoire de la station des Sables d’Or, chère à son cœur.

La mer de retire gentiment et après le pique-nique sur la plage,le gué est découvert. Nous nous lançons à l’assaut de l’ilot St Michel.

Le panorama est formidable, nous apprenons que nous sommes à 5 500 km de Terre-Neuve.

Cette escapade, sur l’ilot, est un véritable exercice d’assouplissement des chevilles.

Reprise des véhicules pour aller au parking du Lourtuais en vue d’une balade au-dessus d’Erquy, des carrières des lacs Bleus et un bout du sentier côtier.

Le Cap d’Erquy offre aux yeux du visiteur le spectacle sans cesse renouvelé d’une nature remarquablement préservée avec ses sentiers balisés.

C’est Augustin, le carrier, qui nous conduit sur les hauteurs des lacs bleus ou un sentier d’interprétation nous invite à découvrir la fabuleuse aventure humaine qui s’est déroulée sur le site. Un parcours sur les traces des anciens carriers surnommé « les sabots râpés ».

Nous  arrivons au four à boulets, puis au corps de garde  et le grand large s’offre à nous.

En cours de route nous  dérangeons un groupe groupe d’aéromodélistes qui imitent la patrouille de France avec leurs avions.

Nous  arrivons à l’oratoire de N-D.des Bruyères, il est 16 h.  Nous pensons qu’un retour vers les véhicules serait judicieux puisque une rumeur laisse entrevoir un pot de l’amitié préparé par Sylvie.

La rumeur devient réalité, c’est un moment convivial qui clôture cette journée super ensoleillée Mais n’a-t-on pas ce que l’on mérite ?

Un regret malgré tout, nous n’avons pas vu les biches très présentes sur ce site…nous avons du les effrayer !

Commentaires de Jean-Paul et Patrice

Saint-Benoit-Des-Ondes-20 Avril 2013

Bonjour à toutes et à tous, Chantal, Françoise, Jean-Paul et Gérard nous ont préparé notre prochaine sortie:

Saint-Benoît des Ondes le samedi 20 avril 2013 à 14h.

Durant notre promenade le long de la grève, nous aurons des informations sur……de très nombreux sujets.

Les bancs coquillers, la formation de la baie, les oiseaux, les pêcheries, les biefs, le marais de Dol, etc.

Le parcours plat d’environ 8 km est facile mais en fonction de la météo il vous faudra vous munir de chaussures étanches! En effet de petites rigoles se trouvent de place en place sur la grève et nous devrons les franchir..

Le rendez-vous est au parking des Nielles, entrée côté Cancale (après Château Richeux), en face du Karting.

Ville-ès-Nonais-23 Mars 2013

Bonjour à toutes et à tous, Notre prochaine sortie est proche et nous fera découvrir La Ville-ès-Nonais.

Rendez-vous le samedi 23 mars à 14h, départ du parking de la Mairie et du cimetière proche.

Notre accompagnateur sera Alain Masseau, habitant de la commune, spécialiste de l’histoire de la région, des moulins à marée et autres curiosités, qui a très spontanément accepté de nous de nous faire découvrir La Ville-ès-Nonais et ses richesses.

A noter que le sentier littoral est accessible sur toute la commune et parfaitement entretenu.

Nous bénéficierons de paysages splendides, vues sur les bords de Rance, le Pont Saint-Hubert, le Port Saint-Jean …..

Ploubalay-23 Février 2013

Bonjour à toutes et à tous, Après notre assemblée générale du 12 janvier, voici revenu le temps des sorties du samedi après-midi.

Notre prochain rendez-vous est le samedi 23 février, à la découverte du polder de Ploubalay.

Chantal Bonnot et Jean-Paul Vidal seront nos animateurs.

Départ à 14h du parking devant le cimetière (devant le restaurant de la gare), intersection des départementales D768 et D786.

Le circuit est plat, de 5km environ, et peut être relativement boueux et glissant par endroits en fonction des conditions climatiques.

De bonnes chaussures étanches ou des bottes ainsi qu’un bâton ou une canne seront certainement très utiles.

Pour vous mettre en appétit, vous trouverez la plaquette éditée par la Communauté de Communes et le Conservatoire du Littoral, propriétaire du site, en cliquant sur le texte :

Plaquette CARNET_AVENTURE_COMPLET

Les jumelles seront également utiles si nos amis à plumes sont au rendez-vous que nous leur avons fixé lors de notre reconnaissance.